Les associations gay et lesbiennes qui militent pour l’adoption du «Partnership» n’ont jamais été si proches du but. Cette loi britannique, proche du Pacs frenchie, est destinée à garantir aux couples du même sexe certains droits jusque-là réservés aux couples hétéros. Mais depuis plusieurs mois, le texte fait la navette entre la chambre basse du Parlement britannique, les Communes, et la chambre des Lords. Souvent, les Lords ont censuré les avancées votées par les parlementaires, accusant le gouvernement de «fomenter un mariage». Mercredi 17 novembre, les Lords ont finalement validé l’essentiel du texte voté aux Communes une semaine plus tôt. Le «Partnership» n’attend plus, désormais, que l’onction royale pour intégrer l’arsenal législatif britannique. Parmi les droits qui en découleront pour les conjoints homos figurent un certain nombre de garanties dans les domaines de la succession, des retraites, de la propriété foncière, ainsi qu’un droit de visite officiel lorsqu’un des conjoints est hospitalisé.