14/01/2005 Une centaine de militants antifascistes se sont rassemblés devant le tribunal correctionnel de Paris, hier, jeudi 13 janvier, pour soutenir leurs quatre amis incriminés et rappeler le danger de l’extrême droite. Pourtant, celle-ci était bien sur le banc des parties civiles et portait plainte pour violences aggravées. La présidente du tribunal a même dû à trois reprises répéter «ce n’est pas un procès politique» pour centrer le débat sur les violences commises lors de la distribution de tracts homophobes par le Bloc identitaire, en juin dernier. La douzaine de militants d’extrême droite avait en effet été prise à partie par une trentaine de personnes. Une bagarre s’en était suivie, dans une confusion que cinq heures de procès n’ont pas permis d’éclaircir. « J’ai été passé à tabac », explique ainsi Stéphane, l’un des plaignants. «Ils étaient armés et menaçants, se défend Yann. J’ai reçu des injures homophobes.» Aucun témoin n’est venu soutenir l’accusation. Le Procureur a requis quatre mois de prison avec sursis et 18 mois de travaux d’intérêt général. Jugement rendu le 10 mars. |
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