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Liberté surveillée pour les agresseurs présumés de David Gros | 04/02/2005 Quatre des sept agresseurs de David Gros, mineurs, mis en examen pour violence volontaire et en réunion en raison de l’orientation sexuelle, qui avaient été incarcérés, ont été remis en liberté après trois mois et demi de détention provisoire. Ces jeunes gens, qui auraient avoué le mobile homophobe des coups portés à la victime, sont astreints à un contrôle judiciaire pendant l’instruction, toujours en cours, qui devrait logiquement se conclure par leur comparution devant la juridiction des mineurs. Le procès, en raison de l’âge des agresseurs présumés, se déroulera vraisemblablement à huis clos. David Gros, 27 ans, étudiant, a été violemment agressé, à coups de casques de moto et d’instruments contondants, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 août dernier dans le quartier de Saint-Giniez à Marseille, non loin d’un lieu de drague (lire Quotidien du 18 août 2004). Grâce à une opération de chirurgie maxillo-faciale, il ne garde heureusement pas de trace manifeste sur son visage des coups subis, bien que le médecin expert auprès du tribunal ait recensé des modifications morphologiques permanentes. David Gros se plaint par ailleurs de troubles de concentration et de la mémoire. |
Source : Par Frédéric Praï pour Têtu
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