08/12/2004 Les résultats des élections du 2 novembre ne sont certainement pas étrangers aux changements qui viennent de se produire à la tête de certaines organisations LGBT. Ainsi, le 19 novembre, Dave Noble, directeur de Stonewall Democrats, l’association des démocrates homosexuels, annonçait sa démission. Niant que sa démission soit liée aux résultats des élections de novembre, il s’est contenté de préciser qu’il était temps pour lui de «trouver de nouvelles opportunités». Le changement le plus spectaculaire est certainement le départ de Cheryl Jacques de Human Rights Campaign (HRC), l’une des plus importantes organisations LGBT au niveau national. Dans un communiqué de presse du 30 novembre, HRC a annoncé le départ de Cheryl Jacques en raison «de divergences de management». Cette ancienne sénatrice du Massachusetts avait commencé à être critiquée pour avoir «désinvité» l’humoriste bisexuelle Margaret Cho d’une soirée de gala organisée pendant la Convention du Parti démocrate l’été dernier. Mais, elle a surtout été critiquée pour avoir dépensé 6,5 millions de dollars pour s’opposer aux référendums constitutionnels interdisant le mariage des couples de même sexe. Or, la stratégie s’est soldée par un cuisant échec puisque les amendements constitutionnels ont été approuvés dans les 11 États où ils étaient proposés. Randy Foster, l’un des responsables du club qui finance HRC, avait notamment demandé à la direction de définir une stratégie de travail qui prendrait en compte le fait que l’administration serait républicaine dans les quatre prochaines années. En signe d’ouverture, HRC a d’ailleurs décidé de nommer pour la première fois un co-directeur hétérosexuel. Michael Berman, qui travaillera aux cotés de Gwen Baba, lesbienne, a indiqué que son travail serait de nouer des contacts avec les républicains. |
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