04/03/2005 Dans son rapport annuel pour 2005, la Cour des comptes épingle la gestion de l’Union nationale des associations familiales (Unaf). Créée en 1951, l’Unaf est chargée de défendre les intérêts des familles. Elle fédère des unions départementales qui réunissent au total 7.573 associations familiales. En 2002, l’Unaf a dû géré un fonds qui s’élevait à 26.883.966 euros. Outre de nombreuses irrégularités financières, la Cour des comptes souligne le manque de pluralisme de l’Unaf. «Le privilège de financement public dont bénéficie l’Unaf lui impose d’être représentative de toutes les familles de la société française actuelle, écrit la Cour des comptes. Or, ce n’est pas le cas. D’une part, la représentativité géographique des familles n’est pas équitable, les zones rurales étant surreprésentées par rapport aux zones urbaines... D’autre part, on observe des incohérences dans les critères retenus pour l’adhésion des associations aux Udaf. Ainsi, plusieurs Udaf ne reconnaissent pas le caractère familial de certaines associations prestataires de services (halte-garderie, crèche, médiation familiale, assistance familiale), alors que d’autres l’admettent. Autre illustration du manque de clarté des critères d’adhésion, les associations d’aide à domicile en milieu rural sont considérées au plan national comme des associations familiales, alors que leurs homologues en milieu urbain ne bénéficient pas du même statut.» Voilà des remarques qui pourraient peut-être conduire l’Unaf à s’ouvrir à toutes les formes de famille, notamment homoparentales. En 2001, l’Unaf avait par exemple estimé que l’APGL ne pouvait prétendre au caractère d’«association familiale»… |
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