07/03/2005 Tension à Amnesty international. Suite à la démission de la majeure partie de ses membres, la commission Lesbiennes, Gays, Bi et Trans (LGBT) d'Amnesty France a suspendu ses activités. A l'origine du problème, la mise en place de la nouvelle organisation du mouvement, qui a marqué, selon l'ancien co-responsable de la commission LGBT pour la France, un important recul structurel et politique des préoccupations LGBT au sein d'Amnesty. «On peut considérer que l'association a décidé de limiter ses choix d'interventions et considère qu'elle ne peut pas tout faire, déclare Philippe Colomb. Mais il est vrai aussi qu'Amnesty n'a jamais été vraiment à l'aise avec les questions LGBT. Se pensant comme un mouvement mondial, ses choix stratégiques doivent être assumés par l'ensemble de ses membres et les luttes LGBT étaient difficilement, voire pas du tout assumables pour les membres de certains pays.» La commission LGBT voulait par ailleurs remplir un rôle pédagogique à l'intérieur même d'Amnesty et regrette, non pas «l'hostilité, mais une certaine indifférence». Philippe Colomb se dit «déçu», mais reste membre de l’association, comme la plupart des personnes ayant démissionné de la commission. «Nous espérons encore que cette annonce servira de signal d'alarme et que l'association comprendra l'importance du rôle qu'elle a à jouer dans la défense des droits des LGBT. Car il n'y a pas d'autre structure qui puisse faire ce travail à sa place.» |
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