21/12/2004 Dominique Ripoll-Dausa, un Français installé en Afrique du Sud, a perdu récemment son compagnon depuis 15 ans et ses beaux-parents ne facilitent pas son travail de deuil, raconte un article publié hier, lundi 20 décembre, dans le quotidien sud-africain The Cape Argus. Phillip Middleton est décédé en juin dernier d’un cancer fulgurant. Les deux hommes vivaient ensemble et Phillip Middleton avait signé une déclaration écrite sous serment certifiant que Dominique Ripoll-Dausa était son compagnon de longue date («life partner»). C’est cette expression que remettent en question les parents du défunt, refusant à Dominique Ripoll-Dausa tout droit à l’héritage, qui s’annonce élevé. Selon leur avocat, les parents refusent de considérer que leur fils était homosexuel et formait, avec Dominique Ripoll-Dausa , un couple uni. La déclaration sous serment, par exemple, avait pour but, à leur yeux, de permettre à l’«ami» de leur fils de demeurer dans le pays. Selon leur avocat, admettre l’homosexualité de leur fils reviendrait, pour les Middleton, à reconnaître qu’il «leur a menti sur la relation la plus importante de sa vie». «Ce sont des choses qui arrivent», a répliqué le juge, qui avait demandé aux parties de trouver une solution amiable. Il devrait rendre son jugement le 28 janvier. |
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