23/12/2004 Une descente de police dans un sauna pour femmes de Toronto, en 2000, avait semé l’émoi dans la communauté. Deux ans plus tard, la justice donnait raison aux propriétaires du Pussy Palace, qui estimaient que la police avait violé les droits des femmes présentes lors de la perquisition (lire Têtu n° 66 et Quotidien du 26 juin 2002). Conséquence : le personnel de police devra suivre une formation spéciale pour les sensibiliser à la tolérance envers les gays, lesbiennes et personnes transgenres. C’est le résultat d’un accord trouvé entre la Commission des services de police de la ville et sept lesbiennes plaignantes, accord qui prévoit aussi que ces femmes se verront verser la somme de 350.000 $ (près de 211.000 euros). Le chef de la police de Toronto, Julian Fantino, a déclaré que lui et son personnel étaient déjà sensibles à ces réalités et que tout cela n'était pas nécessaire. Pourtant la cour a reconnu que les policiers n'auraient pas dû entrer dans le Pussy Palace, le 15 septembre 2000, alors qu'ils savaient que 350 femmes, nues pour la plupart, se trouvaient à l'intérieur. La communauté gay et lesbienne de Toronto s'est déclarée satisfaite de cette entente, mais souhaite que la police augmente le nombre de ses recrues issues de la communauté LGBT. Le maire David Miller a qualifié la formation spéciale «d'avancée très positive». |
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