Demain, jeudi 17 mars, Wolfgang Schüssel, chancelier autrichien, sera reçu à Paris par le président de la République, Jacques Chirac. Ce sera sa première visite officielle en France depuis les sanctions prises par l'Union européenne lors de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite. Depuis plusieurs années, l'association homosexuelle autrichienne Hosi dénonce l'homophobie du Chancelier, qui s'exprime notamment par sa détermination à ne pas vouloir reconnaître les déportés homosexuels. Une des revendications récurrentes des associations homos d'Autriche, et soutenue par les Verts autrichiens, est de voir réformer l'OFG (Öpferfürsorgegesetz), visant à reconnaître la réalité de l'extermination des homosexuels. C'est pourquoi dans un communiqué, les Verts français demandent au président de la République de «saisir l'occasion offerte par la visite du chancelier Schüssel, pour exiger du gouvernement autrichien une juste reconnaissance de la déportation des homosexuelles comme de toutes les autres victimes du nazisme».