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Les associations doutent de l'efficacité de la Halde | 24/03/2005 Après avoir fait part de ses inquiétudes concernant le retard pris dans la mise en place de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), le Collectif pour une autorité indépendante universelle de lutte contre les discriminations émet désormais des doutes quant à l'efficacité et l'effectivité de cette autorité. Le collectif, qui regrette que Bernard Stasi «ait jeté l'éponge», s'interroge ainsi sur la «disponibilité» de Louis Schweitzer pour mener à bien sa mission de présidence de la Halde et «sur l'existence possible de conflits d'intérêts alors qu'il est déjà président d'un groupe pharmaceutique, président du festival d'Avignon et surtout administrateur de plusieurs sociétés internationales notamment : Volvo, BNP Paribas, EDF, Veolia, Philips et l'Oréal». De la même manière, le collectif souligne que «la liste des autres membres du collège laisse craindre que peu d'entre eux soient réellement disponibles pour cette mission compte tenu des activités ou des responsabilités qu'ils exercent par ailleurs». Au-delà de ces considérations, le collectif souligne de nombreuses lacunes de la Halde, dont «la faiblesse des pouvoirs du comité consultatif composé de représentants associatifs et d'experts au nombre limité de 18» et «l'absence d'intégration par le gouvernement de l'outil Halde dans une politique publique globale de lutte contre les discriminations». |
Source : Par Emmanuelle Cosse pour Têtu
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