07/04/2005 Dans son pays, l'homosexualité est passible de coups de fouet. À Paris, Anouar est sorti les larmes aux yeux de la Commission des recours où il demandait l'asile politique. Fondateur et vice-président d'une des rares associations LGBT à Laor (Pakistan), Anouar, 26 ans aujourd'hui, a été déshérité par sa famille, arrêté par la police et séquestré par le Jamaah Islamiyah qui a exécuté son petit ami. Arrivé en France pour réclamer le statut de réfugié, ne parlant pas français, il a été victime d'un traducteur malhonnête qui a falsifié son dossier de candidature, entraînant un rejet de la demande par l'Ofpra (office de protection des réfugiés). Ce mercredi, à la Commission des recours, il était défendu par maître Edouard Béra, vice-président de l'Ardhis (Association de reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l'immigration et au séjour). Ce dernier se dit inquiet : «Le dossier d'Anouar est excellent mais à cause d'un vice de forme, la demande pourrait être rejetée. L'un des trois assesseurs lors de l'audience nous a même paru hostile. Pourtant, dans des cas similaires dont le dossier ne comportait pas d'erreurs, nous avons obtenu gain de cause.» La délibération sera rendue sous trois semaines. |
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