Situation inédite dans une école maternelle privée du Calvados : après un traitement hormonal en février, une institutrice, en poste depuis de nombreuses années, entend changer de sexe cette semaine. Cette femme de 40 ans a déjà informé ses élèves qu'ils devraient l'appeler «Monsieur». «Une grande partie des parents soutient le bien-fondé de cette démarche, entamée après l'accord du ministère de l'Intérieur», explique Serge Launey, le directeur diocésain de l'enseignement catholique qui, toutefois, envisage «une mutation ou un congé formation», face à la fronde de certains parents inquiets «pour les graves répercussions psychologiques sur de jeunes enfants».