25/04/2001 L'année dernière Frederick Mason, aide-infirmier de 31 ans, a été arrêté après une dispute avec son propriétaire. Dès son arrestation, il affirme avoir été victime d'insultes telles que "sale tante de nègre" et "pédé négro". Une fois au poste, il a été menotté et plaqué contre un mur. Un policier lui a baissé le pantalon, a aspergé d'un détergent une matraque qu'il lui a ensuite enfoncée dans le rectum. Pendant qu'il le sodomisait, le policier lui a lancé des insultes telles que : "J'en ai marre de toi, sale pédé... enculé de malade". En novembre dernier, Jeffry Lyons, 39 ans, aurait été agressé par un groupe de huit à dix policiers après qui l'eurent vu embrasser un ami devant un bar. Un policier hurlait : "Écartez cet enculé" et un autre "vous autres, les pédés, vous ne gagnerez jamais". Jeffry Lyons a eu le nez cassé, une fracture de l'os malaire et des lésions neurologiques. Après cette agression, les policiers ont pris la fuite dans leurs voitures. Amnesty International estime que le fait de persécuter des individus en raison de leur sexualité constitue une violation de leurs droits humains fondamentaux. Amnesty demande aux autorités policières : de veiller à ce qu'une enquête soit menée danS ces deux affaires, de ne tolérer aucun comportement homophobe chez leurs agents et et de prendre les sanctions disciplinaires appropriées. Plus d'infos auprès d'Amnesty International: mailto:comhomo@amnesty.asso.fr |
Source : Têtu |
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