15/09/2000 Les responsables et le personnel des deux bars nocturnes de Bourges ont mis fin, jeudi 15 septembre, en fin d'après-midi, à une occupation de cinq jours de la cathédrale, après une réunion de deux heures entre le préfet du Cher, Bernard Tomasini, les députés de Bourges Yann Galut (PS) et Jean-Claude Sandrier (PCF), qui ont servi de médiateurs, et les responsables des deux bars. Selon un porte-parole des manifestants, un accord est intervenu pour que les deux bars, L'Iguana et L'interdit - ce dernier fréquenté par les jeunes homosexuels de la ville -, puissent rouvrir. Par décision préfectorale, et pour cause de tapage nocturne, le premier avait été contraint de fermer quotidiennement à 0h30 et le second avait été fermé pour un mois. Les deux bars sont situés en centre ville, en lisière du coeur historique. " C'est une victoire supplémentaire pour la communauté homosexuelle de Bourges et c'est une victoire pour les jeunes qui se sont mobilisés ", a déclaré à l'AFP Olivier Rivet, barman à L'Interdit et président de l'association Différent. Les manifestants ont l'intention de fêter la fin de leur mouvement samedi soir dans une boîte de nuit, située... en périphérie de la ville. Le chanoine de la cathédrale avait porté plainte pour occupation illégale, sans toutefois demander le recours aux forces de l'ordre. Le procureur de la République de Bourges, auprès de qui la plainte avait été déposée, aura à décider s'il y donne suite ou s'il la classe. " Je ne vais pas retirer ma plainte ", a déclaré à l'AFP le père Joël Massip, qui ne souhaite pas que d'autres mouvements de protestation aient lieu dans la cathédrale. |
Source : Têtu |
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