19/01/2005 Grâce à la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act), l'organisation non gouvernementale The Sunshine Project, qui lutte pour la transparence des programmes d'armes chimiques et biologiques, a obtenu une copie d’un rapport de 1994 (sous la présidence Clinton), qui révèle que le Pentagone a travaillé sur différentes armes chimiques, dont une sorte de «bombe gay». «Un exemple particulièrement désagréable mais absolument pas mortel serait un aphrodisiaque puissant, surtout si le produit chimique conduisait aussi à un comportement homosexuel», peut-on lire dans le rapport. Un porte-parole du Département de la Défense, le lieutenant-colonel Barry Venable, a déclaré à l'AFP qu'«on n'avait pas donné suite» à cette proposition «avancée lors d'une séance de brainstorming», ce que dément The Sunshine Project, convaincu qu’elle était encore à l’étude en 2000 et 2001. «Avec cette proposition, l’Air Force se fait des illusions et se montre homophobe et blessante, a réagi C. Dixon Osburn, directeur exécutif de l’association des soldats gay et lesbiennes, le Servicemembers Legal Defense Network (SLDN). Des gays et des lesbiennes servent dans les forces armées américaines et chez nos alliés les plus proches. Ils font partie d’une formidable force de combat. Affirmer qu’un adversaire gay serait moins combatif est choquant.» |
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