Bonjour Doc,

Je sors d'une période travaux à la maison pendant laquelle beaucoup de poussière a été soulevée (plaques de platres déposées, nouvelles plaques mises au mur, découpes, ...). J'ai eu des épisodes d'asthme assez prononcés. J'ai du prendre un antihistaminique (aérius) et de la ventoline. J'avais les poumons comme bloqués et je reprenais de la ventoline pendant la nuit.

De plus, j'ai noté que mes poumons sont sensibles à un effort au froid humide. (Si je vais courir alors qu'il fait froid et humide, je vais avoir tendance à 'siffler' et avoir une capacité respiratoire diminuée).

Je voudrais savoir ce qu'il peut être conseillé de faire. Ces épisodes d'asthme allergique sont assez espacés (deux/trois fois par an), si je ne m'expose pas à la poussière.

Une désensiblisation est-elle conseillée ?

Comment peut évoluer naturellement la sensiblité à la poussière ?

Peut-on aider les bronches à devenir moins sensibles ?

Existe t'il des moyens de type médecines douces qui pourraient aider dans la voie de la désensiblisation (phytothérapie, homéopathie, acupunture, osthéopathie, ...). ?

Merci d'avance.

Amicales salutations.

Sylvain.

Bonjour,

Tout d’abord je tiens à souligner l’intérêt de ta question et le détail de son élaboration. Pour ce qui est de ton problème, il semble en effet que tu fasses un asthme de type allergique. Pour prédire de son évolution il faut aussi connaître l’age des premiers symptômes, si tu as fait de l’asthme dans l’enfance… Cependant une allergie aux acariens, poussières n’est pas souvent d’évolution spontanément favorable. La désensibilisation peut s’effectuer dans le cadre d’un allergène unique, ou à quelques allergènes. Il faut tout d’abord déterminer ces allergènes par des tests cutanés, ou des tests de provocation. Une fois ces allergènes déterminés, une désensibilisation peut être envisagée, cependant dans le cas d’une allergie aux poussières, il est rare de pouvoir avoir une désensibilisation efficace, les allergènes étant multiples. Il s’agit donc d’un traitement avant tout préventif et symptomatique des crises, prise d’antihistaminique au long cours pendant les périodes à risque, broncho-dilatateurs lors des crises, et avant tout éviction au maximum des allergènes.

L’utilisation de médecines douces dans ce type de pathologies peut s’avérer efficace dans certains cas et sur certains terrains particuliers. L’homéopathie peut être une alternative à envisager, cependant le résultat n’est pas certain.

Cordialement

Fred