J'ai eu un petit accident cérébral il y a environ sept mois.

Pendant 6 mois je n'ai eu aucune érection ni éjaculation suite à mon état de santé.

Maintenant cela commence à revenir mais très lentement.

Si mon ami me suce je n'arrive pas à éjaculer et mon sexe devient mou malgré le plaisir que cela me fait.

J'essaie aussi de me masturber mais je n'y arrive que très rarement.

Ce type de problème peut-il disparaître rapidement ou bien faut-il un remède spécial ?

Je ne connais pas de médecins gays en Nouvelle-Calédonie pour lui expliquer le problème.

Comme je prends aussi des médicaments comme LYSANXIA, PROZAC, ceux-ci peuvent-ils jouer sur mon comportement sexuel.

Avec tous mes voeux de mon île lointaine.

Bonjour.


Il est en effet possible que votre antécédent d'accident cérébral joue sur votre capacité sexuelle. Il peut jouer de deux façons :
organiquement en fonction du territoire cérébral touché (motricité et sensibilité neurologiques), et il peut aussi jouer psychiquement dans le cadre d'un syndrome dépressif réactionnel à cet état de maladie.

Dans le premier cas, il est tout à fait possible que les troubles ne soient que passagers, sous réserve de l'intégrité des voies nerveuses (mais dans ce cas, il peut exister d'autres séquelles, motrices par exemple), et tout peut redevenir normal au prix d'une sorte de rééducation naturelle et spontanée.

Dans le second cas, les troubles ne sont que passagers et disparaissent avec l'état dépressif.
Il est de plus certain que les médicaments que vous citez peuvent induire une impuissance temporaire, qui fait partie des effets secondaires indésirables classiques de ce genre de molécules. Les troubles cèdent alors une fois le traitement terminé.

Enfin, ce peut être aussi un mélange des trois causes. Pratiquement, je pense qu'avec un peu de patience, les troubles devraient régresser spontanément et naturellement.

Comme vous le dites vous-même, il semble que les choses s'arrangent progressivement. Vous êtes au septième mois de votre accident cérébral, ce qui est encore très proche et peut expliquer la présence encore importante de ces désagréments.
Je ne connais pas personnellement de médecins gays dans la région que vous habitez, je ne peux donc pas vous en conseiller, mais un médecin hétéro peut tout à fait vous comprendre et vous aider à résoudre votre problème si vous jugez nécessaire de consulter.

Bon courage et prompt rétablissement.

Amitiés.

Alex