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Merci pour ta réponse.Il y a des points auxquels je n'y avait pas pensé.Entre autre que nous sommes minoritaires,des siècles d'oppression,que nous ne pouvons nous conduire en public comme les hétéros.C'est vrai que je ne peux embrasser dans la rue mon ami (quand j'en ai un),que nous ne pouvons nous prendre par la main,enfin faire tout ce que les hétéros font.Quoique j'ai un tempérament provocateur,et j'ai déjà embrassé avec passion un mec dans la rue et que tous les passants nous regardaient comme des bêtes rares.Tous les deux étions d'accord de provoquer.Nous avons vu de tout,mais jamais personne n'a osé nous dire à nous quelque chose.Ils étaient dépassés par ce qu'ils voyaient,j'ai juste entendu le mot fatidique:ce sont deux pd.Et la plupart des gens étaient interloqués.Comment osions-nous nous embrasser comme cela dans la rue,au vu et sus de tout le monde?Et pourquoi je ne pourrais pas embrasser un homme dans la rue?C'est une convention sociale,morale(?),mais j'en rien à foutre.Et c'est pas la première fois que j'ai ce comportement provocateur.Il y a quelque j'entends un gars dire:moi,les pd je les sens et les reconnais.Je n'ai pu m'empêcher de réagir en lui disant:penses-tu que je pd ou non?Sa réponse:ah,non !manisfestement pour toi,t'es pas pd.Et moi de répondre:eh,bien,t'es à côté de la plaque,j'en suis un.Et je n'en suis pas honteux.Et qu'est-ce qu'ils t'ont fait les pd?N'en serais-tu pas un qui le nies?Cela te fait tellement flipper?Puis silence radio.Là c'est achevé l'echange.
Bref,je reviens à tes réflexions qui me font réfléchir et me semblent très justes.
Autre problème que j'ai est que je suis en train de vivre une profonde dépression et que je suis devenu alcoolodépendant,j'ai déjà fait 4 cures de désintoxicion alcoolique.Demain je commence ma 5e en ambulatoire,mon psychiatre,que j'ai rencontré aujourd'hui est d'accord de le faire.Mais si dans 5-6 jours je me sens incapable de gérer seul cela,eh;bien! ce sera de nouveau l'hosto pour 3 semaines.Et ma question par rapport à l'alcoolisme est comment s'en sortir quand on est tombé dans cette assuétude?Parce que c'est dur de laisser le verre(de quoique ce soit).C'est vraiment un esclavage.Puis-je dire que j'en suis victime? Au début je pensais que c'était une tare, et j'en avais honte (même si aujourd'hui) je sais que c'est une maladie,mais je ne peux me départir de cette image négative de l'alcoolo:le sfd,avec sa bouteille à la main dans les rues,complètement bourré,le marginal qui s'en fout de tout,mais qui souffre et n'ose avouer sa souffrance à personne,parce que de toute façon personne ne sera-là pour l'écouter.
j'en reste-là.Encore merci de me lire et de me répondre.
La réponse : |
Effectivement, l'alcoolisme est une maladie et en tant que telle doit être soignée par des équipes médicales, prise en charge dans des structures hospitalières quand nécessaire. C'est le seul moyen pour s'en sortir définitivement. Bon courage pour les jours qui viennent et tenez bon la barre !
Amicalement,
Alex.
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