J'ai 33 ans divorcé depuis bientôt 4 ans, j'ai un fils de 9 ans.
Il vit avec sa mère en métropole et moi à la Réunion.
Il vient me rejoindre pratiquement à chaque vacances scolaires.
Ce système de garde a été validé par le juge aux affaires familiales.
Je vis avec mon ami depuis 3 ans, nous voulons faire un pacs l'été prochain.
Je n'ai jamais avoué mon homosexualité à la mère de mon fils car je crainds sa réaction.
Toute ma famille est au courant sauf elle. J'ai décidé d'informer mon fils de la réalité de mes relation avec mon ami en Février prochain.
Nous sommes discrets, il sait que nous partageons la même chambre, le même lit, mais pour lui nous ne sommes que les meilleurs amis du monde.
La pension alimentaire a toujours été règlée sans aucun retard ; nous payons l'intégralité des billets d'avion pour le faire venir, il a sa chambre à la maison, il est heureux avec nous !
Pensez-vous qu'elle ait le droit sans autre motif que celui de mon homosexualité de faire modifier la garde !
j'ai peur de ne plus avoir le droit de le voir !
Je suis à la recherche d'un emploi sur l'île, mon ami est professeur.
Notre relation est ni plus ni moins celle d'un couple hétéro !
Même adresse fiscale, je suis sur son assurance et sur sa mutuelle.
Je voudrais envisager la pire situation afin de préparer mes défenses, car je pense la connaissant qu'elle va tout mettre en oeuvre pour me retirer le droit de visite !
La réponse : |
Bonjour Tom,
Votre ex femme pourrait en effet saisir le Juge aux Affaires Familiales pour obtenir la modification, voire la suppression de votre droit de visite et d'hébergement.
Le seul critère sur lequel le Juge doit se fonder pour prendre sa décision est l'intérêt de l'enfant.
Il peut décider de faire procéder à une enquête sociale pour l'éclairer.
On peut considérer qu'en principe l'homosexualité du parent exerçant ce droit de visite et d'hébergement ne peut constituer, à elle seule, un motif pour restreindre ou supprimer ce droit.
La cohabitation de ce parent avec une personne du même sexe lors des visites de l'enfant pourrait en revanche être considérée par un magistrat comme contraire aux intérêts de l'enfant.
L'idée que se fait le Juge en charge du dossier de l'intérêt de l'enfant d'une part, de l'homosexualité de l'un de ses parents d'autre part est donc déterminante.
Globalement on peut considérer que les décisions ont tendance à être plus favorables aux parents homosexuels que par le passé.
Il est toutefois impossible de déterminer à l'avance l'issue d'une telle procédure.
Un appel est toujours possible en cas de décision défavorable.
Bonne chance
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