Habitant encore chez mes parents j'ai assez de mal à supporter leurs réflexions homophobes.
Je souhaiterais quand même leur dire que je
suis gay, mais je n'ai pas la force de leur dire.
La réponse : |
Je comprends parfaitement que des réflexions homophobes peuvent être difficiles à supporter, mais le coming-out peut être à double tranchant.
A quoi sert-il s'il ne sert qu'à entraîner une brouille avec ses géniteurs ?
Le but de la manoeuvre est en fait d'annoncer à ses parents son homosexualité, sans pour autant se fâcher avec.
Il est alors parfois utile d'attendre d'avoir pris son indépendance pour leur dire, ou pour ne pas leur dire si l'on sent qu'ils ne sont pas prêts.
Il faut aussi comprendre que ce que nous, homosexuels, nous mettons plusieurs mois voire plusieurs années à admettre (la découverte de notre propre homosexualité) (et pour ceux d'entre nous qui l'admettent un jour), peut aussi être long à admettre pour nos parents, d'une génération antérieure à la nôtre, donc plus conservatrice.
A mon sens, il ne faut quand même pas leur demander d'avoir digéré la nouvelle dès la conversation terminée !
Tout ça pour dire que le coming-out doit se faire, certes, mais à un moment soigneusement choisi et à des auditeurs bien préparés, bref avec tact et mesure.
Bon courage,
Alex.
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