J'ai 34 ans. Je me definis comme quelqu'un de sensible et d'affectueux. Il y a 3 ans, j'ai rencontré un homme marié plus âgé. Il pourrait sans doute être mon père. Déçu par ma famille, il a certainement comblé un grand manque affectif et a sûrement tenu, à un moment donné, une figure paternelle. Nous avons partagé des sentiments très forts et grandissants. Puis, je pense que je n'ai plus voulu de figure paternelle. J'aime tellement cet homme, je lui ai fait part de mon désir de vouloir partager davantage avec lui. Son absence occasionnait une grande souffrance. Notre relation s'est dététiorée au fil du temps car il ne voulait en aucun cas la faire évoluer invoquant l'incompréhension de sa femme et de ses enfants. Cette déception supplémentaire m'a atteint profondément. Je perd confiance dans la teneur et la solidité des sentiments. Je suis très affecté au point de me replier sur soi. Je n'ai jamais aimé aussi profondément une personne et je perds le sens de ma vie. J'ai pris un rendez vous avec un psy. Comment puis-je retrouver goût à la vie?
La réponse : |
L'amour n'est pas forcément le sentiment le mieux partagé au monde. Dans votre couple, il apparaît que vos objectifs n'étaient pas exactement semblables, ou du moins, l'enjeu n'en était pas identique. Il est vraisemblable que votre ami n'ait pas souhaité mettre en péril sa famille pour une redirection sentimentale dont il ne maîtrisait pas suffisamment l'avenir. Votre amertume est fort compréhensible, mais heureusement d'ailleurs que cette tranche de vie partagée avec ce compagnon vous laisse des empreintes, c'est malheureusement aussi la rançon d'un amour sincère de votre part. Une page se tourne peut-être : seulement alors, la page suivante pourra s'écrire, pas avant.
Amicalement,
Alex.
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