par Caligula
Tu souris, mon ami, mais je suis ténébreux
Comme un orage gros de tourbillons venteux
Et de nuages obscurs qui verse ses entrailles
Sur les champs espérant les labeurs des semailles.
Tu souris, mon amant, mais je prolonge en vain
Le souvenir heureux de jours sans lendemain
Où ta présence était toute offerte à ma joie
Ivre de s'en nourrir comme un lion de sa proie.
Tu souris, mon amour mais je veux me punir,
En un violent courroux, de n'avoir pu mourir
Dans ta chair, dans ton sang, avant que ne succombe
Ton sourire figé sur ta funeste tombe.
--
Caligula
Histoire précédente | Histoire suivante |
Les réactions déjà en ligne | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|