par quezak
Sur les sentiers scabreux de la différence,
Nos destins se sont croisés,
Au hasard d'un obscur chemin de halage,
Capitale universelle de notre préférence.
En ce lieu sombre, étroit, presque sordide, se retrouvent tous ceux qui en sont,
Les âmes sont vides de sens mais les corps ont faim,
Chacun pensera ce qu'il l'arrange,
Pouvu qu'il trouve là sa raison d'être pour un instant ou une nuit,
De ces hommes là ne s'élèvent aucun echos,
Ne subsitsent que leurs fantômes et leurs cahos,
Véritable marché des coeurs au visage Humain,
S'entremêlent puis s'entrechoquent ici toutes les détresses et les faiblesses de l'interdit,
Un seul de tes regards me permettra de te comprendre,
Tu t'avances vers nous tel que tu es, sans éclat ni fracas, fragilisé,
Garçon blessé, trahi, brûlé, jeté aux fauves et aux chiens,
Tu traines ton existence par impulsion au grés des sursauts de ce monde infidèle qui parsème le décor accidenté de ta vie.
Ce soir tu souhaiteras t'abandonner aux actes primaires de la vie,
Je te donnerai le meilleur de moi même,
Je t'aimerai comme je l'aurais aimé même si tu n'es pas lui,
Seulement pour se prouver, à l'un comme à l'autre, que nous n'avons pas perdu la faculté d'aimer.
Dépourvus face à nos sentiments qui nous dépassent,
Pas à pas et malgré nous, transgressant les lois dites de la nature et de la morale,
Nous nous éloignons chaque jour un peu plus de la finalité de la vie,
Ne nous restera qu'à saisir au moment venu, l'ultime courage des vaincus.
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