par quezak
Mes echecs sentimentaux successifs m'ont fait bouder le genre humain.
Ma dernière histoire sentimentale m'a complétement désabusé, m'abandonnant, seul, dans les méandres de la psychologie sexuelle ou j'ai vu sous mes yeux mon compagnon détruire notre histoire, aveuglé et guidé par une bisexualité compulsive.
Au sortir de cette dernière cavalcade, j'avais décidé de vivre pour moi, rien que pour moi, sans vouloir forcer le destin.
Un jour, mon prince charamnt viendra.
Oui, je voulais vivre ma vie, sans complexité, ni détour, pour l'essentiel.
Mais, un autre combat m'attendait.
La maladie (ou le destin) est venue me défier, sournoisement, pendant un an, durant lequel je ne savais ce qu'il allait advenir de moi : un malade, un mourant, un mutilé, un convalescent...).
J'ai réalisé, à cette période, qu'il ne m'était plus possible de coninuer ma vie personnelle dans le mensonge et la clandestinité.
J'ai pris le parti d'annoncer à mes proches amis et amies mon homosexualité.
Je n'ai pas eu le courage de l'annoncer à ma famille, trop érpouvée par l'épreuve, rongée par ce doute cruel qui concernait ma survie.
Tous, m'ont accepté ainsi, à l'exception de celui que je considérai comme mon meilleur ami dont je n'ai à ce jour plus aucune nouvelle.
Son désaveu me fend le coeur et cela me rend malheureux.
Aujourd'hui, plus rien ne m'intéresse. Tous nos petits maux de la vie courante me paraissent si superficiels.
En Août dernier, un jeune garçon est entré dans ma vie. Je suis son ainé de huit ans. Je ne perçois aucunement notre différence d'âge. Nous nous entendons merveilleusement. Il s'est beaucoup cherché auprès de moi pendant quelques semaines mais je n'ai pas osé faire le premier pas.
Amour ou amitié, je n'ai voulu sacrifier ni l'un ni l'autre.
J'aurais voulu l'aimer, ce petit papillon. Mais il ne savait pas, et ne sait toujours pas, ou butiner...
Il s'st finalement tourné vers une très jolie jeune fille...
Suis je maudit ?
J'en aurais versé des larmes et des larmes avant mon aventure médicale...
Je n'ai plus la force de pleurer.
Je continue le chemin, tel un être asexué, comme un bon ami sur qui on peut toujours compter.
La certitude, c'est que je ne connaîtrai plus jamais l'amour.
La mort m'a frôlé, emmenant avec elle mon dernier souffle d'envie, l'energie de mon dernier sursaut...
Je suis pour les autres, ma famille, mes amis.
Je suis né pour servir et mourir.
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