par Quezak
Tu étais mon homme, ma force, mon repère, mon protecteur,
Tu as fait mon bonheur, puis mon desespoir, mes angoisses et mes peurs,
Si vulnérable face aux autres dans la masse,
Avec pour seules armes larmes et cendres qui m'entassent,
De ces anonymes vagues et creux, aucun ne te remplacent,
Les années passent, sans nul doute m'éffacent,
Adulé de ses bras passionnés qui t'enlacent,
Elle te consacre comme son Dieu par sa grâce,
Toi qui a ravagé mon coeur,
Lui se rappelle à toi,
Fidèle à nos sentiments, sans rancune ni haine malsaine,
Il a fait de toi un formidable souvenir inscrit dans ma chaire,
Qui illumine mes reves et adoucit mes peines.
Ces quelques mots en rimes pour te dire "je t'aime",
Encore, toujours,contre moi et malgré toi,
Défiant l'indifférence jusqu'à même la raison.
Tu n'entends plus ma voix, ni mes rires ni mes pleurs,
De nos promesses déchirantes, plus aucune ne subsiste,
Ou es tu mon amour, démon du passé ?
Penses-tu seulement encore à moi, parfois ?
Anonyme, désoeuvré, je le suis, désormais, comme les autres,
Je passe de mains en mains, de coeurs en coeurs fébriles,
De copieux entrejambes aux courbes rondes et dociles.
En attendant le deuxième service du bonheur,
Je me suis vendu à la superficialité des quêteurs,
Au bon vouloir du premier cité,
Je patiente dans la chaleur réconfortante du passé,
D'echecs en échecs, j'ai appris à ne plus être pressé.
Indestructible je le suis,
Puisque tout a été détruit...
Je peux partir tranquille,
Je sais ce que aimer veut dire,
A l'être, comme le faire.
Ce soir, je puiserais en moi l'ultime courage des vaincus,
Celui qu'on ne juge pas mais qui se respecte,
Tu n'en sauras rien puisque nous ne savons plus ou nous sommes,
Jamais sans toi, tu ne me croyais pas.
D'un chagrin d'Amour, on ne remet pas.
On saigne un peu plus chaque fois,
Je vous parle d'Amour comme il n'en existe qu'un,
De celui qui unit pour toujours,
D'ici bàs à l'au delà.
Histoire précédente | Histoire suivante |
Les réactions déjà en ligne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|